Usine à bulles
2006
Du haut de son rose vibrant, l’usine à bulles surgit dans un paysage urbain où le gris et le noir dominent. Propulsant des envolées de bulles colorées à travers la ville assombrie, cette usine pour le moins particulière ne génère plus d’émanations toxiques ni de déchets, mais du rire, de la légèreté et des images. Mises en relation avec les sculptures qui les entourent, les scènes à l’aquarelle s’enrichissent de significations nouvelles et de questions de plus en plus complexes.
Puis, projetée hors du dessin, comme sortie d’un rêve et toute de fourrure rose vêtue, l’usine à bulles propulse dans l’espace d’exposition des centaines de bulles de savon qui vont flottant et dialoguant avec les « bulles de vie » en plexi.
Tout en féminité, en douceur et en humour, l’Usine à bulles et Bulles de vie tiennent à la fois de la poésie et de la parodie, miroirs d’une réalité à rire et/ou à pleurer.